23.6.14

réunions privées dans l'intérêt public

J’ai récemment appris de Diane Côté, directrice de communications de l’OPQ, que la conseillère juridique de l'OPQ assistait actuellement à des réunions à huis clos avec quatre grands tiers payeurs de services psychologiques (la SSQ, la CSST, Santé Canada-Autochtones, et IVAC). 
  
Selon Mme Côté, l’objet principal de ces réunions est de déterminer si oui ou non [ces organismes] acceptent que les services soit délivréspar des psychothérapeutes et à quelles conditions".  Mme Côté a également précisé que ces rencontres ne sont pas "interprofessionnelles", et "ne sont pas publiques".   Ainsi l’OPQ seul représentera l’intérêt public dans des réunions privées qui vont déterminer comment des fonds publics seront distribués à la population en besoin de services psychologiques subventionnés.  

Dans cette même communication (du 16 juin), Mme Côté a également confirmé qu’actuellement, quand un membre du public consulte le service de référence de l’OPQ à la recherche de services subventionnés par ces tiers payeurs, il n’obtiendra que "des noms de psychologues" à l’exclusion des psychothérapeutes pourtant reconnus comme compétents par l’OPQ.

Beaucoup d'autres psychothérapeutes sont qualifiés pour fournir ces services, mais Mme Côté ne semblait préoccupée ni par cela ni par la question de savoir si ou non c'était dans l'intérêt public de les exclure.  Je ne peux que supposer que son insouciance découle de la position de l'Ordre des Psychologues vis-à-vis de son service de référence en ligne que Mme Côté résumait, dans un courriel précédent, comme n'étant "pas régi par le code des professions". 

On ne peut qu’espérer que l’OPQ ne soit pas en conflit d’intérêts à ces réunions comme il l’est actuellement sur son site internet, et qu’il fasse un plus grand effort, dans l’intérêt public, que ces réunions soient régies par le code des professions ou pas, de faire valoir les services de tous les psychothérapeutes agréées par leur Ordre qui sont n’ont seulement des fournisseurs qualifiés de psychothérapie à titre égale des psychologues, mais qui sont en outre détenteurs de permis spécialisés dans les traitements recherchés par le public, permis que la plupart des psychologues non pas,  à savoir: permis de thérapie conjugale et familiale, de travail social,  d’ergothérapie, de soins infirmiers, de psychoéducation, de conseil d'orientation,  et de sexologie. 

Compte tenu de la façon dont l'OPQ dissimule son conflit d'intérêt comme protection du public sur son site internet, il serait sage d'apprécier son besoin de réunions secrètes avec une bonne dose de méfiance.

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